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Dépistage du cancer de la prostate : recommandations américaines 2008 par l’U.S. Preventive Services Task Force (USPSTF) 1 |
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Recommandation pour les hommes de moins de 75 ans |
Pas de recommandation : Il est recommandé d’informer les hommes de ce groupe d’âge des lacunes dans les évidences scientifiques et de les laisser ensuite décider s’ils désirent malgré tout procéder au dépistage par le dosage de l’APS. |
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Recommandation pour les hommes de 75 ans et plus et ceux dont l’espérance de vie est inférieure à 10 ans (maladie chronique) |
Pas de dépistage |
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Hommes à risque élevé : afro-américains, ceux avec une histoire familiale positive. |
Mêmes recommandations que ci-dessus malgré le risque plus élevé, en raison de l’absence de données supportant le dépistage chez ces hommes. |
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Examens de dépistage : La mesure du niveau sérique de l’APS est plus sensible que le toucher rectal : La limite au-dessus de laquelle la mesure de l’APS est considérée positive pour le dépistage est de 4,0 g/L. Mais à ce niveau, plusieurs cancers seront manqués. |
Si l’on démontre une réduction de mortalité par cette mesure, le dépistage aux 4 ans serait probablement aussi bénéfique qu’un dépistage annuel. |
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Risques à procéder au dépistage alors que l’on sait qu’une proportion significative de ces patients n’aurait jamais souffert de leur cancer de la prostate. |
- La douleur qui accompagne les biopsies. |
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Avantages à procéder au dépistage |
Traiter plus tôt certains cancers prostatiques agressifs qui auraient évolué jusqu’au stade symptomatique et même métastatique pourrait prévenir cette évolution. |
- 1. Le GECSSP a fondé sa recommandation sur l’espérance de vie inférieure et le manque de données soulignant les avantages du dépistage au sein de ce groupe d’âge, de même que la présence de données sur les inconvénients