Tableau IX - Cancer du poumon

Recommandations de l’American College of Chest Physicians concernant les principales conditions palliatives spécifiques au cancer du poumon 1

B

Les opioïdes sont les meilleurs anti-toussifs.

C

Un drainage par thoracocenthèse devrait être proposé au patient qui souffre d’un premier épisode d’épanchement pleural symptomatique.

C

Un patient avec un mauvais statut de performance qui souffre d’épanchements pleuraux à répétition pourra avoir des thoracocenthèses répétées au besoin ou la mise en place d’un cathéter pleural permanent.

B

Un patient avec un bon statut de performance, souffrant d’un cancer du poumon non à petites cellules avec épanchements pleuraux répétés pourrait bénéficier d’une pleurodèse ou de la mise en place d’un cathéter pleural permanent.
B
Un patient avec un cancer à petites cellules souffrant d’épanchements pleuraux répétés devrait se voir offrir une chimiothérapie systémique.
B
Une obstruction d’une voie aérienne centrale justifie une bronchoscopie pour déterminer s’il s’agit d’une obstruction endoluminale ou extrinsèque.
C
Le soulagement rapide d’une dyspnée sévère provoquée par une obstruction d’une voie aérienne centrale est effectué par la pose d’un STENT, sinon par traitement laser, électrocoagulation, ou thérapie photo dynamique. Les autres méthodes (cryothérapie, brachythérapie) sont efficaces, mais pourraient ne pas soulager assez rapidement.
C
Lors d’une hémoptysie massive chez un patient qui n’est pas en fin de vie l’intubation est recommandée, avec un tube de large calibre.
C
Lors d’une hémoptysie massive chez un patient qui n’est pas en fin de vie une bronchoscopie sera proposée au patient pour permettre d’identifier la source du saignement : on peut procéder alors à un traitement par électrocoagulation ou laser. Certains procèdent à une embolisation de l’artère bronchique.
B
On peut proposer aux patients souffrants d’hémoptysies massives ou répétées un traitement externe de radiothérapie.
D
On ne propose pas de chirurgie correctrice lors de l’apparition d’une fistule trachéale ou oesophagienne, en raison du niveau de risque très élevé de mortalité et de morbidité. On propose plutôt la mise en place d’un STENT.

 

  • 1. Kvale, PA, Simoff, M, Prakash, U. American College of Chest Physician : Palliative Care; CHEST 2003; 123; 284S-311S