Différences d’évolution clinique et de traitement entre les cancers testiculaires séminomateux et non séminomateux |
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Cancer testiculaire séminomateux* |
Cancer testiculaire non séminomateux* |
Présentation au diagnostic |
Présentation au diagnostic |
Plus souvent localisé au diagnostic : |
Plus souvent avancé au moment du diagnostic |
Métastases hématogènes rares |
Métastases par voie hématogène (poumons, foie, cerveau, os) plus fréquentes |
Moins de 5 % des patients ont une atteinte des ganglions rétro-péritonéaux au moment du diagnostic |
Adénopathies plus fréquentes au moment du diagnostic |
Particularités du traitement |
Particularités du traitement |
La majorité des cas sont localisés au diagnostic : leur traitement consiste en une orchidectomie totale suivie d’une radiothérapie à faible dose sur les adénopathies rétro-péritonéales : le taux de guérison de ce traitement est très élevé, plus de 90 % |
Les cas localisés (stade I) au diagnostic ne requièrent qu’un traitement chirurgical : orchidectomie totale (T1) avec ou sans dissection des adénopathies rétro-péritonéales (T2, T3, T4, stade II). On peut procéder à une dissection des adénopathies rétro-péritonéales pour les cas de stade II, sauf si les marqueurs tumoraux sont très élevés : on procède alors d’emblée à une chimiothérapie cytotoxique agressive qui sera curative pour la majorité des cas. |
Extrême radiosensibilité : une atteinte rétro-péritonéale répond bien à une simple radiothérapie |
Relativement radio-résistant comparé au cancer séminomateux. |
cancers aux stades II c et III : orchidectomie puis chimiothérapie cytotoxique |
cancers aux stades II c et III : orchidectomie puis chimiothérapie cytotoxique |
Suivi et évolution après traitement |
Suivi et évolution après traitement |
Les marqueurs tumoraux (AFP, LDH et HCG) ne sont pas fiables pour suivre l’évolution et détecter les récidives de la majorité de ces cancers |
Les marqueurs tumoraux (AFP, LDH et HCG) sont fiables pour suivre l’évolution et détecter les récidives pour 85 % des patients . |
Évolution plus indolente de la maladie |
Maladie plus rapidement évolutive |
Délai plus long avant les récidives |
Récidives précoces, au 7e mois en moyenne après le traitement, rares après la 2e année. |
* plusieurs cancers testiculaires sont mixtes : l’oncologue devra alors ajuster son traitement en conséquence.