Tableau VII - Cancer du testicules

Différences d’évolution clinique et de traitement entre les cancers testiculaires séminomateux et non séminomateux

Cancer testiculaire séminomateux*

Cancer testiculaire non séminomateux*

Présentation au diagnostic

Présentation au diagnostic

Plus souvent localisé au diagnostic :
80 % au stade I, 15 % au stade II

Plus souvent avancé au moment du diagnostic

Métastases hématogènes rares 

Métastases par voie hématogène (poumons, foie, cerveau, os) plus fréquentes

Moins de 5 % des patients ont une atteinte des ganglions rétro-péritonéaux au moment du diagnostic

Adénopathies plus fréquentes au moment du diagnostic

Particularités du traitement

Particularités du traitement

La majorité des cas sont localisés au diagnostic : leur traitement consiste en une orchidectomie totale suivie d’une radiothérapie à faible dose sur les adénopathies rétro-péritonéales : le taux de guérison de ce traitement est très élevé, plus de 90 %

Les cas localisés (stade I) au diagnostic ne requièrent qu’un traitement chirurgical : orchidectomie totale (T1) avec ou sans dissection des adénopathies rétro-péritonéales (T2, T3, T4, stade II).

On peut procéder à une dissection des adénopathies rétro-péritonéales pour les cas de stade II, sauf si les marqueurs tumoraux sont très élevés : on procède alors d’emblée à une chimiothérapie cytotoxique agressive qui sera curative pour la majorité des cas.

Extrême radiosensibilité : une atteinte rétro-péritonéale répond bien à une simple radiothérapie

Relativement radio-résistant comparé au cancer séminomateux.

cancers aux stades II c et III : orchidectomie puis chimiothérapie cytotoxique

cancers aux stades II c et III : orchidectomie puis chimiothérapie cytotoxique

Suivi et évolution après traitement

Suivi et évolution après traitement

Les marqueurs tumoraux (AFP, LDH et HCG) ne sont pas fiables pour suivre l’évolution et détecter les récidives de la majorité de ces cancers

Les marqueurs tumoraux (AFP, LDH et HCG) sont fiables pour suivre l’évolution et détecter les récidives pour 85 % des patients .

Évolution plus indolente de la maladie

Maladie plus rapidement évolutive

Délai plus long avant les récidives
Récidives tardives plus fréquentes

Récidives précoces, au 7e mois en moyenne après le traitement, rares après la 2e année.

* plusieurs cancers testiculaires sont mixtes : l’oncologue devra alors ajuster son traitement en conséquence.