Conclusion

Avoir faim, manger, digérer sont des processus éminemment physiologiques et mûs par des désirs et actions volontaires et comportent une grande composante autonomique et chimique.

Il existe une composante sociale et culturelle pour ne pas dire psychologique dans la perception de ces gestes.

Lorsqu’il y a jeûne total ou partiel, une réaction de défense de l’organisme se met en branle.

Les processus de dénutrition et ses conséquences peuvent être réversibles; mais si l’agression dure longtemps, les mécanismes normaux n’opèrent plus, et, de mécanismes de défense qu’ils sont, ils deviennent partie du processus de détérioration qui aboutit à la mort.

Est-il pertinent de médicalement insister ou de nourrir artificiellement lorsqu’une certaine étape de la maladie est atteinte?

Décision médico-éthique à envisager et parfois des heures de discussion!