De plus en plus d’études et de résultats pour le R-delta

Des études récentes montrent que le récepteur delta joue un rôle important dans le contrôle de la douleur neuropathique (Nadal et al. 2006) et inflammatoire, ce qui en fait une cible thérapeutique potentielle pour le traitement des douleurs chroniques. Récemment, de nouvelles activités de ce récepteur ont été mises en évidence. De manière intéressante, l’étude des souris knockout et l’utilisation de l’agoniste alcaloïde SNC80 montrent que l’activation du récepteur delta diminue l’anxiété (Filliol et al. 2000 ; Perrine et al. 2006) et la dépression (Filliol et al. 2000 ; Jutkiewicz et al. 2006).

Dans les études cliniques, la douleur chronique induit souvent la dépression. Cette altération de l’état émotionnel par la douleur chronique ferait intervenir le récepteur delta (Narita et al. 2006). De plus, il a été montré très récemment que le récepteur delta est impliqué dans l’action des antidépresseurs sur la douleur neuropathique (Benbouzid et al. 2007).

Ce récepteur aux opioïdes delta est donc évalué actuellement pour son rôle dans les composantes nociceptives et émotionnelles de la douleur.