De principes de pharmacologie et d’analgésie opioïde

Préambule

Depuis le début du premier chapitre, nous avons suivi un plan d’introduction  logique de certaines connaissances qui s’imposaient pour arriver aux stratégies de traitement pharmacologique de nos patients souffrants.

Jusqu’à présent, nous avons jeté un œil sur les grands syndromes douloureux du cancer, les bases fondamentales de la douleur et les différentes voies et différents contrôles physiologiques de la douleur, les mécanismes de sensibilisation des systèmes nerveux périphériques et centraux  au regard de la douleur, les mécanismes moléculaires qui régissent nos systèmes pro et antinociceptifs et leur interaction mutuelle qui peut provoquer des dérapages physiopathologiques.

Est arrivé maintenant le temps de nous pencher sur les molécules qui peuvent soulager, seules ou de concert avec d’autres. Ces combinaisons peuvent avoir des effets synergiques, complémentaires ou potentialisateurs. 

En clinique pharmacologique, il y a la molécule, la pilule et son mode de libération, la forme galénique, les modes d’absorption, la pathologie cancéreuse du malade, les interactions, les bonnes combinaisons et les mauvaises, l’état biologique à telle ou telle étape de la maladie. Tous les paramètres sont importants et le choix se fera en fonction de ces paramètres.

La pilule est importante, mais pas autant que le «comment on la donne».