En conclusion

Nous avons donc fait le tour du substratum anatomique qui sous-tend anatomiquement, électriquement et chimiquement le phénomène de la nociception et de la douleur. Le but était de cibler les structures du système nerveux périphérique et central qui permettent d'analyser de façon discriminative et affective un événement biologique interne ou externe qui peut menacer l'homéostasie du corps humain. Nous avons vu qu'à la notion de sensation physique est toujours greffée une notion d'affectivité qui fait que la somme des deux est «agréable» ou «désagréable». Nous avons aussi vu comment sensation et affectivité sont interreliées et interagissent l'une sur l'autre. Finalement, la notion de perception est plus difficile à cerner et beaucoup d'études récentes pointent vers le gyrus insulaire pour expliquer la conscience du soi et ses émotions ainsi que l'empathie et la prise de conscience des informations homéostatiques. Nous pouvons maintenant aller vers la clinique et les traitements.