Endo-opioïde + morphine n’égale pas nécessairement synergie ou potentialisation, loin de là!!

Déjà on savait, vers les années 1980, que l’effet des enképhalines était de très courte durée (à cause des enképhalinases qui détruisent rapidement la molécule) et que cet  effet antalgique est de faible  intensité.

D’autres conclusions aussi ont pu être tirées :

1. On sait qu’il y a deux formulations d’enképhaline : la leu-enképhaline et la met-  enképhaline;

2. La leu-enképhaline potentialiserait l’effet analgésique de plusieurs alkaloïdes;

3. La leu-enképhaline à faible dose + morphine à faible dose produisait une   augmentation d’analgésie, mais leu-enképhaline seule, même à très haute   concentration, ne produisait aucune analgésie;

4. Surprise! La met-enképhaline  seule ne produisait pas d’analgésie,  mais met-enk à   dose élevée + morphine à dose majorée produisait une diminution   significative de l’analgésie;

5. Les récepteurs opioïdes sont de nature différente et hétérogène.

6. Il y a induction d’analgésie puissante par l’ajout de leu- et met-enképhaline chez des animaux rendus tolérants à la morphine, suggèrant  donc une interaction   entre les récepteurs.

7. Finalement, les sites d’action de la morphine et de la met-enk sont différents tout en produisant cette  interaction à la baisse pour l’analgésie.

Rien n’est vraiment simple : équilibre entre les  enképhalines avec une leu-enképhaline produisant analgésie et met-enképhaline qui diminue l’analgésie dépendant des doses de morphine données lors du traitement.