Trois familles de peptides oipioïdes endogènes ont été bien caractérisés ;
1. Les Endorphines dérivées de la pro-opiomélanocortine (qui donne aussi l’ACTH) se lient au R-µ
2. Les Enképhalines dérivées de la proenképhaline se lient au R-δ
3. Les Dynorphines dérivées de la prodynorphine se lient au R-κ
Mais
Plus récemment deux peptides additionnels (tétrapeptides) ayant une forte affinité et une forte sélectivité pour les R-μ ont été identifiés :
L’Endomorphine-1 et l’Endomorphine-2
Les gènes codant pour ces peptides demeurent une énigme. Ils sont situés dans l’hypothalamus péri-ventriculaire et dorso-médian associés aux neurones histaminergiques
Et
La Nociceptine qui vient d’une Proprénociceptine et qui lie le Opioïd Receptor-like (ORL-1) pour moduler soit à la hausse ou à la baisse la douleur.
Ce système opioïde est l’un des systèmes neuromodulateurs qui contrôle une série de fonctions ou réponses de l’organisme, dont les plus importantes sont la perception de douleur ou nociception, les réponses au stress, le contrôle des réponses émotionnelles (anxiété, dépression), et qui module également les systèmes endocriniens et immunitaires et la physiologie de la peau, entre autres.
... et les exo-opioïdes que nous donnons sont, soit des alkaloïdes naturels de l’opium
Morphine |
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ou bien ce sont des opioïdes |
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ou |
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