L’essence des soins palliatifs est le soulagement de la détresse physique et morale

  • Ceci inclut l’analgésie;
  • Ceci inclut l’amélioration de la qualité de la vie.

Or, la population des CHSLD (avec des maladies non nécessairement cancéreuses) et de soins palliatifs (habituellement avec des maladies cancéreuses) souffre de douleurs chroniques.
Les opioïdes, pour les douleurs modérées ou sévères, demeurent la pierre angulaire de l’analgésie.
La dysfonction intestinale induite par les opioïdes (DIOI) et la constipation (COI) sont très communes et peuvent compromettre l’utilité de l’emploi de ces molécules analgésiques créant un problème aussi sévère que celui de la douleur.

Le tractus gastro-intestinal (GI) est très long et inhomogène au point de vue de sa physiologie. Il doit donc d’abord s’harmoniser avec lui-même (réflexe gastro-colonique responsable d’une augmentation de motilité colonique) dans ses différents segments à partir de l’œsophage jusqu’au côlon distal; puis il doit  s’harmoniser avec tous les autres systèmes de l’individu (dans la réponse du fight-or-flight, il y a une réponse intégrée caractérisée par une diminution de la perfusion du tractus GI, donc une diminution de la motilité intestinale).
Selon les segments, le tractus GI jouera un rôle sécréteur d’enzymes et d’hormones, de transporteur et finalement, au niveau du côlon, il devra résorber l’eau, s’occuper du storage des selles et finalement exercera un double rôle de malaxage et de propulsion de selles en synchronisant une hypertonie proximale et une relaxation distale.

Vous aurez compris que le système nerveux se doit d’être impliqué; mais lequel?