1965

Le développement de la théorie du portillon à partir des années 1960 : au cours des années soixante, Melzack et Wall proposent la théorie du portillon (gate control) concernant le contrôle segmentaire exercé sur le message nociceptif.  Selon cette théorie, la stimulation sélective des grosses fibres afférentes  A-alpha (non douloureuses) bloque les petites fibres  nociceptives A-delta et C au niveau de la substance gélatineuse de la moelle. Un inter-neurone inhibiteur, recruté par les grosses fibres (A-alpha) et inhibé par les petites (A-delta et C), module la douleur au niveau de la moelle. L'intégration    médullaire des messages excitateurs et inhibiteurs s'achemine ensuite vers les cellules de projection concernées. Selon la théorie du portillon, le TENS conventionnel (haute fréquence, basse intensité) soulage la douleur en réduisant la perception de l'information nociceptive.