Nous avons aussi un cerveau endocrinien

Que peut-on retenir du cerveau endocrinien et de son implication dans la douleur?

1. Tout d'abord, la douleur est un stresseur important et qu'à ce titre il y aura une réponse au stress.

2. Comme pour tout stresseur, l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien est sollicité et une secrétion d'hormones corticosurrénaliennes sera la réponse. Cette réponse aura un effet direct sur des organes périphériques comme le coeur, les yeux, la vessie, l'estomac, etc.

3. Il y aura aussi des effets sur le cerveau qui possède ses propres récepteurs stéroïdiens et, qu'à ce titre, il y aura des boucles d'interaction et de rétroaction positive et négative sur des structures responsables de l'affectivité et de la mémoire et du comportement accompagnant les stimuli douloureux.

4. Comme pour tout stress, la réponse immédiate est rapide et comme le corps ne possède pas des stocks illimités de corticostéroïdes, si le stress dure trop longtemps, il y a extinction des réserves hormonales et aussi perte des réponses au stress, ce qui a un impact majeur dans le traitement et la symptomatologie des douleurs. D'où l'importance de bien discerner l'acuité ou la chronicité d'une douleur pour un bon traitement approprié.

Implication du réseau endocrinien dans la douleur :

Le faisceau noradrénergique ventral aboutit au noyau paraventriculaire hypothalamique qui est le coordonnateur de l’axe HHS.