La sédation pour détresse chez l'adulte dans des situations spécifiques et complexes

Date de l'article :
2010-04-21
Auteurs :
Régis Aubrya,∗, Véronique Blanchetb, Marcel-Louis Viallard c
Affiliations :
a Département douleurs et soins palliatifs, CHU Jean-Minjoz, boulevard Flemming, 25030 Besanc¸on, France b Hôpital Saint-Antoine (AP—HP), Paris V René Descartes, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75012 Paris, France c Hôpital Necker—Enfants-Malades (AP—HP), Paris V René Descartes, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, France
Source :
Médecine palliative — Soins de support — Accompagnement — Éthique (2010) 9, 71—79
Abstract :
Résumé La plupart des auteurs réservent la mise en oeuvre d’une sédation profonde maintenue jusqu’au décès aux patients dont la mort est attendue dans un bref délai, généralement de quelques heures à quelques jours. Une sédation intermittente ou temporaire peut être proposée en amont de la phase terminale face à un symptôme difficile à traiter. La question de la place de la sédation peut se poser dans deux types de situations extrêmes: dans la suite d’une décision de limiter ou arrêter un traitement susceptible de maintenir en vie une personne et lors d’une souffrance jugée réfractaire. Cet article présente les préconisations du groupe de travail en ce qui concerne la sédation dans certaines situations qualifiées de spécifiques et complexes. Le travail a reposé sur la méthode du Consensus formalisé d’expert : un groupe de pilotage a réalisé une lecture critique de littérature internationale et a établi des recommandations. Celles-ci ont été soumises à un groupe de cotation puis à un groupe de lecture. © 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Commentaires :
cet article complète le précédent et est aussi intéressant