Échelles d’autoévaluation - Elles ne mesurent que l'intensité et non le désagrément

 L'échelle visuelle analogique (EVA)
C'est la plus utilisée et la plus fiable. Elle se présente sous forme d'une ligne droite de 100 mm. À l'une des extrémités est indiqué : absence de douleur; à l'autre : douleur insupportable. Le patient place une marque entre ces 2 extrémités en fonction de l'intensité de sa douleur à un temps donné. En pratique, il s'agit d'une petite réglette en plastique munie sur une face d'un curseur mobilisé par le patient, sur l'autre de graduations millimétrées lues par le soignant. Elle a été mise au point pour la cotation de la douleur par Huskisson en 1974.
L'échelle visuelle analogique (EVA)

 

L'échelle verbale simple (EVS)
Parfois plus accessible au patient car moins abstraite. Elle lui propose une série de qualificatifs hiérarchisés allant de douleur absente à douleur intense en passant par douleur faible et modérée.