Delirium et douleur

La douleur aiguë est un des facteurs les plus importants qui contribue au delirium en soins intensifs et chez le patient cancéreux. 

La peur et l’anxiété sont les émotions  majeures  concommitantes de la douleur aiguë surtout lorsqu’il y a peur de la mort et encore plus d’une mort souffrante.

Des réactions psychotiques peuvent survenir en douleur persistante.

De plus, un hôpital, c’est dangereux à bien des égards!

  1. Les stress augmentent l’activité métabolique au travers de la   réponse «fight or flight», élevant d’autant les niveaux de  catécholamine, cortisol et aldostérone. Ceci favorise l’insomnie, l’accentuation du réflexe d’alarme et une hyperexcitation autonomique.
  2. Il y a inhibition de la production de l’insuline et augmentation de la production de glucagon et de dopamine, ce qui favorise un métabolisme accru dans certaines régions du cerveau.
  3. Lorsque les récepteurs dopaminergiques dans le cortex préfrontal sont activés, l’anxiété, la douleur l’attention, les déficits mnésiques, l’hypervigilance et la paranoïa s’ensuivent.