Coma, douleur et conscience en fin de vie

Date de l'article :
2012-05-23
Auteurs :
Patrick Vinaya,∗, Michelle Dallaire a, Louise Gagnona, Luis Corrales-Rodriguezc, Andréanne Côtéa, Gilbert Blaise b
Affiliations :
a Service de soins palliatifs, hôpital Notre-Dame du CHUM, université de Montréal, 1560, rue Sherbrooke-Est, Montréal H2L 4M1, Canada b Service d’anesthésie, hôpital Notre-Dame du CHUM, université de Montréal, Montréal, Canada c Fellow en oncologie-médicale, Hospital San Juan de Dios, San José, Costa Rica
Source :
Médecine palliative — Soins de support — Accompagnement — Éthique (2012) 11, 102—109
Abstract :
Résumé L’évaluation de la douleur devient plus difficile pour les soignants et plus mystérieuse pour les familles quand les malades deviennent comateux. C’est une source fréquente d’inquiétude pour elles. Nous revoyons les outils qui permettent d’évaluer la douleur ressentie par les patients en coma de fin de vie afin de prescrire et d’ajuster l’analgésie pour obtenir le confort. Nous revoyons les études neurophysiologiques qui suggèrent que le malade en état de conscience minimale, porteur d’une pathologie présumée proche de la situation observée en fin de vie, demeure affecté par la douleur et qu’il en est très probablement conscient. Au cours de ces comas, les études suggèrent que le versant communicationnel est probablement plus affecté que la conscience elle-même. Cela justifie pleinement de traiter le malade en coma de fin de vie comme une personne à part entière et de le soulager adéquatement. © 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Commentaires :
Article francopfone et qui rappelle bien le genre de coma que vivent nos patients et qui confirme l'enseignement que l'on donne pour l'approche des patients plus ou moins comateux de soins palliatifs […]