En soins palliatifs, nous devons être les médecins les plus à l’aise avec la prescription et l’utilisation des opioïdes.
Le médecin de soins palliatifs se doit de connaître tous les opioïdes qui sont utilisés en clinique. Chaque malade est différent quant au stade d’une maladie cancéreuse, quant à l’état général global caractérisé par ses paramètres biologiques, quant aux comorbidités et quant aux autres traitements concomitants.
Donc, au médecin de choisir la bonne molécule et non pas seulement une molécule; au médecin de choisir le bon mode de libération du médicament et aussi la bonne forme galénique du bon médicament.
La maladie cancéreuse est une maladie évolutive et les traitements analgésiques sont évolutifs aussi, impliquant des changements et des réévaluations.
La meilleure amie de l’opioïdophobie, c’est l’ignorance. Nous avons peu droit à l’erreur sous peine de rejet, par les médecins et les malades et leurs familles, de cette classe analgésique encore la plus puissante aujourd’hui qui se doit d’être manipulée avec soin et en toute connaissance de cause.