Nous avons les molécules mais quels sont les principes qui nous guident pour les employer ! Nous avons un arsenal thérapeutique avec beaucoup de munitions possibles.
Avant d’arriver à des lignes directrices qui varient d’un continent à l’autre et même d’une province à l’autre, je voudrais aborder quelques principes qui ne changent pas.
1. Le premier grand principe en douleur chronique et neuropathique est le suivant : il n’y a aucun médicament employé seul actuellement qui soit capable de neutraliser tous les mécanismes de la douleur. L’association de plusieurs classes de médicaments est de mise.
2. À l’intérieur d’une association de classes de médicaments, il y a des molécules qui seront employées en première intention et si cette molécule ne fonctionne pas, il y a des molécules possibles de substitution.
3. Il existe des molécules qui se retrouvent en troisième et quatrième intention.
4. Il existe des moyens invasifs de traitement de la douleur qui sont disponibles et qui ne sont jamais nos premiers choix.
5. Les techniques et traitements psychologiques ne doivent jamais être oubliés.