Percée majeure dans le traitement de la douleur cancéreuse, tant chronique que aiguë. Enfin des règles de bon usage, une échelle de traitement à 3 paliers.
Il y a 35 ans, l’arsenal était moindre; c’était l’application de l’emploi de la médication connue de ce temps.
Il faut se souvenir que les formes à libération contrôlée existaient depuis peu si elles existaient seulement et, pas pour toutes les molécules analgésiques.
Le paramètre douloureux important, comme aujourd’hui encore, était l’intensité de la douleur cancéreuse. La stratégie de traitement tenait compte de l’efficacité présumée de tel ou tel médicament en association ou non avec des médicaments qui ajoutaient une valeur à l’analgésie et qu’on dénomma «coanalgésie».
Depuis ces années héroïques, plusieurs nouveaux médicaments ont vu le jour dans différentes nouvelles classes. Parfois on a peine à savoir laquelle des molécules est l’analgésique et laquelle est la coanalgésique. Les modes de libération actuels font que l’on subdivise l’action médicamenteuse en très courte, courte, longue ou très longue action, mais les règles de base sont demeurées les mêmes.