Les agressions aux fibres nerveuses et les lésions qui en découlent peuvent résulter de conditions nombreuses et diverses. Dans le contexte des soins palliatifs "oncologiques", ces lésions peuvent résulter:
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d'une masse tumorale présente dans l'environnement immédiat du tissu nerveux et qui, de par son évolution, peut progressivement
- comprimer les structures nerveuses (nerf, plexus, racine) tout d'abord,
- infiltrer ensuite ces mêmes structures nerveuses en raison de la croissance désordonnée des cellules néoplasiques de cette masse qui envahissent l'épinèvre et ensuite plus loin les différents périnèvre (Voir: LA DOULEUR NEUROGENE: L'ANATOMIE D'UN NERF),
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entraîner par la suite le sectionnement d'un certain nombre de fibres nerveuses axonales, la partie proximale réussissant habituellement à survivre parfois au prix d'une grande instabilité électrique (la douleur neurogène) alors que la partie distale dégénère.
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de certains traitements tels
- la radiothérapie qui peut entraîner des effets toxiques sur les fibres nerveuses soumises localement à la radiation,
- la chirurgie qui peut provoquer un sectionnement et donc des dommages aux fibres nerveuses et aux nocicepteurs,
- la chimiothérapie qui peut aussi exercer à sa façon des effets toxiques sur les fibres nerveuses. Ainsi, certaines substances employées en chimiothérapie sont bien connues pour leur neurotoxicité, telles ...
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- Cisplatine - Vincristine - Vinblastine - Vinorelbine - Docetaxel - Paclitaxel - Procarbazine - Etoposide.
Le détail de cette toxicité dépasse largement le cadre de ces documents, il ne sera donc pas explicité plus avant.
En dehors du contexte immédiat des soins palliatifs "oncologiques", plusieurs autres conditions peuvent créer des lésions aux fibres nociceptives et ainsi entraîner des douleurs neurogènes:
- certaines infections, notamment le zona,
- certaines maladies métaboliques telles le diabète,
- certaines intoxications telle l'intoxication aux métaux lourds,
- certaines affections auto-immunes comme la sclérose en plaques comme le plomb
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certaines affections auto-immunes comme la sclérose en plaques,
enfin, - certains traumatismes comme la compression soutenue d'un nerf, l'étirement violent d'un nerf ou d'un plexus soit par exemple l'avulsion du plexus brachial et certaines blessures par armes blanches ou par balles peuvent entraîner des douleurs neurogènes, via une action directe ou indirecte sur les fibres nociceptives.
Bien que des lésions au tissu nerveux soient souvent la cause de douleurs neurogènes, il faut reconnaître que le tissu nerveux lésé n'est pas toujours synonyme de douleur. L'évolution observée à la suite d'une amputation en est un bon exemple. Les fibres nécessairement sectionnées au moment de l'amputation sont parfois responsables des douleurs dites "fantômes" alors que l'amputation chez d'autres personnes ne laisse aucune séquelle douloureuse à long terme. Le corps a aussi ses raisons que la raison ne sait pas toujours comprendre !!!