Objectifs de cette leçon

  1. Montrer que dans la douleur chronique et neuropathique, cancéreuse et non cancéreuse, plusieurs classes de médicaments ont une action pour moduler à la baisse les phénomènes nociceptifs occasionnés par une dysfonction de l’appareil somato-sensoriel;
  2. Montrer à travers la littérature médicale parfois abondante, parfois ténue, qu’il y a des raisons qui justifient l’emploi de ces
  3. molécules;Montrer les stratégies d’emploi de tous ces médicaments.
 
À consulter de nouveau absolument
 
Le but du chapitre n’est pas de regarder les monographies de chaque produit dont nous discuterons, mais de vous montrer les classes différentes de médicaments que nous employons et surtout la logique qui sous-tend cet usage; aussi, il s’agit de regarder à l’intérieur de ces classes les différentes options qui s’offrent à nous. Donc, consultez :
 
Guide pratique des soins palliatifs, gestion de la douleur et autres symptômes,
4e édition. Montréal, APES, 2008.
Non moins essentiel et bien adapté au quotidien : 
 
Mini-guide Palli-Science, 15ème édition, et les prochaines à venir!
 
De façon tout à fait personnelle, j’ai pris l’habitude de parler des 8A lorsque je parle des co-analgésiques :
 

Les Antidépresseurs

Les Anticonvulsivants

Les Anesthésiques locaux                                                                     

Les Anti-inflammatoires stéroïdiens

Les Agonistes des a-2 adrénorécepteurs

Les Antagonistes des NMDA

Les Agonistes des récepteurs CB (cannabinoïdes)

Les Autres

Si vous reculez aux leçons ayant traité des bases fondamentales de la douleur, vous vous souviendrez que ces différentes classes de médicaments ont des actions agonistes ou antagonistes sur divers paramètres chimiques ou électriques de la douleur.