Note de l'éditeur
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Isabelle C., 14 ans, est une bonne amie de l'auteure. Il y a quelques mois, la jeune Isabelle a vécu le deuil d'un parent très proche et c'est pendant cette période difficile qu'elle a produit cette gravure reflétant sa vision de la mort. Elle a également composé le texte ci-bas, lequel constitue une interprétation des différents éléments de la gravure.
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Aujourd'hui... l'ombre,
Demain ... la lumière!
Lorsque la mort frappe dans notre famille, on se sent abandonné, délaissé. Mais on peut toujours s'en sortir - c'est ce que démontre la porte.
Les deux silhouettes situées à l'avant de l'ouverture signifient la douleur éprouvée lorsqu'on doit laisser partir la personne.
La fleur révèle la sensibilité ressentie après le triste événement.
Lorsqu'on ne veut pas dévoiler ses sentiments, on peut les confier à son journal. Mais parfois dans ces moments-là, on ne veut pas se faire aider et on cherche à s'isoIer, à rester seul dans un coin. Le parchemin signifie les angoisses et les incertitudes dévoilées dans ce repaire secret qu'est le journal intime. Le contour brûlé a été affecté par le feu, symbole de colère démontrant le côté violent de la situation.
Un visage songeur accompagne une main qui essaie, malgré l'impossibilité, de récupérer la personne tant aimée.
Somme toute, ce dessin représente les sentiments ressentis lorsqu'un de nos proches meurt. On peut toujours survivre à un deuil. Cet être ne sera peut-être plus jamais à nos côtés, mais son nom restera gravé dans notre cœur et jamais nous ne l'oublierons.
- Isabelle C.,
Novembre 2004