VIC

Préambule

Dans le Tome II du grand livre des soins palliatifs, il est de bon aloi de débuter par un syndrome important rencontré dans notre pratique quotidienne.

Ce syndrome touchera une majorité de nos patients à la fin de la vie et est en opposition fondamentale avec un des buts des soins palliatifs qui est de tenter de maintenir le plus longtemps et le plus adéquatement possible la relation entre le malade et sa famille. Encore faut-il que l’éveil et la conscience de soi et des autres soient encore présents.

Pour conclure ce chapitre

Je dirai que analgésie et coanalgésie sont les deux côtés d’une même pièce ou les solutions multiples au même problème.

Il existe plusieurs mécanismes pour produire la douleur, donc plusieurs molécules pour moduler la douleur.

Les classes  pharmacologiques sont multiples et à l’intérieur d’une classe, il y a plusieurs médicaments.

La calcitonine

• Spécifiquement, elle réduit la calcémie;
• Principalement, elle inhibe les ostéoclastes, ce qui diminue la résorption osseuse et donc augmente le stockage du calcium dans l'os;
• Elle diminue l'absorption du calcium par le duodénum en diminuant l'activité de la vitamine D;
• Elle augmente l'excrétion du calcium par les reins;

Les bisphosphonates

Le début de l’action analgésique est lent… très lent (en terme de semaines) d’où l’intérêt d’associer la calcitonine aux bisphosphonates lorsque ceux-ci sont débutés.

~ 4 semaines 

Posologie (très variable…) 

Les bisphosphonates et mécanisme d’action

Voici ce qui est bien connu

Analogues des pyrophosphates avec une grande affinité pour les ions calcium, ce qui amène rapidement et avidement une liaison avec la matrice minéralisée de l’os. Quand les ostéoclastes résorbent l’os, il y a endocytose des produits de l’os et des bisphosphanates. Après l’endocytose par l’ostéoclaste, il y a perte de fonction et apoptose de l’ostéoclaste en bloquant  l’ATP.