VIC

Voici une étude plus récente beaucoup plus positive en soins palliatifs

" The aim of this study was to retrospectively review the chart of cancer patients  switched to methadone for unfavorable response to the previous opioid.   Retrospective reviewed consecutive medical records of patients undergoing opioid switching to methadone were evaluated. Patients who were switched from different opioids to methadone, because of poor pain relief in the presence of adverse effects limiting further dose increases despite symptomatic treatment, were selected.

Méthadone

Il existe une littérature peu volumineuse encore sur l’efficacité de la méthadone comme opioïde employé dans le traitement de la douleur cancéreuse. Une revue systématique de la banque de données Cochrane sous la plume de Nicholson a été éditée pour la première fois en 2004 et mise à jour en 2007.

Je vous laisse le soin de lire les conclusions que je n’ai pas traduites.

Maintenant un rappel sur le traitement en douleur cancéreuse

On se souvient que l’Organisation mondiale de la Santé a produit une échelle de traitement de la douleur en fonction de l’intensité de celle-ci.

Au début, en 1980, les marches de l'échelle étaient peu garnies. Depuis 35 ans, de nouvelles molécules sont apparues et d’autres ont disparu ou encore sont tombées en désuétude.

Grosso modo, les paliers sont demeurés les mêmes. La première marche porte toujours  l’acétaminophène et les AINS qui ont vu la génération des COX-2 s’ajouter aux COX-1.

Cas type

  • Dame de 64 ans;
  • Cancer anal;
  • Résection chirurgicale et RöRx anale;
  • Récidive loco-régionale 2 ans plus tard;
  • Douleur de type brûlure anale avec ténesme et épreinte;
  • Insomnie totale à cause de la douleur, malgré Hydromorph Contin 120 mg b.i.d., Prégabaline 300 mg b.i.d., Venlafaxine 225 mg, Nitrol onguent IR, Quétiapine 200 mg h.s., Nabilone 6 mg/die;
  • Espérance de vie de 3 semaines.

Autre cas type

  • Homme de 55 ans;

Préambule

Préambule

Dans la séquence des précédents chapitres traitant des systèmes pronocicepteurs, de la douleur neuropathique, de la douleur chronique, de la tolérance et de l’hyperalgésie induite par les opioïdes, on a vu combien les systèmes glutamate-récepteurs NMDA sont impliqués.

On a vu aussi que les stratégies impliquaient un besoin de bloquer ces systèmes physiologiques responsables de toutes les situations citées.